jeudi 11 septembre 2014

Ma vie de supporter chauvin !


J’aime le football, le sport numéro un pour moi. Eh oui, quoi de plus normal quand on est jeune et surtout lorsqu’on est d’Afrique, continent où ce sport est à la fois facteur unificateur des populations et quelque peu moyen de récupération pour les politiques qui, dès lors qu’il s’agit du ballon rond, mettent plus de moyens par rapport aux autres disciplines. J’aime le foot je disais, et naturellement je suis au parfum de tout ce qui se passe dans les grands championnats du monde, européens surtout où, chaque semaine, les plus beaux derbys des grandes écuries crèvent les écrans.
                    


         L'auteur du texte, Assane Faye Ndiaye

Dans ma passion du foot, j’ai toutefois un attachement indéfectible, viscéral même pour mon équipe nationale, celle des Lions de la Téranga du Sénégal. Aimer son équipe nationale est logique, normale.  
Peu importe le vainqueur dans le fameux Clasico espagnol, je ne me vois pas perdre l’appétit après une défaite du Real ou du Barça. Je ne m’imagine pas non plus avoir une nuit d’insomnie après que le PSG a fini de battre l’OM bien que je me sente plus proche du club phocéen que de celui de la capitale française. Tout ceci pour dire que je n’ai pas d’équipe particulière comme mes amis qui se sentent liés éternellement à une grande team du Big 4 anglais ou à un club du duo de tête du championnat ibérique. Je ne supporte que les équipes où il y a un international sénégalais, autant dire que je ne supporte que ce joueur sénégalais.
Eh oui, seul un match de l’équipe du Sénégal peut me faire sentir les émotions du vrai supporter. D’ailleurs l’unique fois où le football m’a fait couler « amèrement » quelques larmes sur mes joues ce fut lors de la finale de la Coupe d’Afrique desNations 2002 où le Cameroun prenait le trophée devant le Sénégal suite aux épreuves des tirs au but. Et je ne pense pas verser des larmes pour le football, à moins que le Sénégal gagne la CAN ou la Coupe du monde. Qui sait? C’est possible !
C’est cela ma passion pour le football. Fortement chauvine, elle n’admet d’émotions véritables que lorsque les « Gaïndés » entonnent le Lion rouge, l’hymne du pays de la Téranga.
 
Vous pouvez suivre Assane Faye Ndiaye sur twitter 
@assndiaye
 

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