mardi 23 septembre 2014

OM, entre bonheur et tristesse

Je n’ai pas la barbe broussailleuse pour vous raconter les beaux exploits de l’OM. Croyez-moi, j’aurais aimé commencer mon récit par la période faste des années 1990 des Phocéens. Cependant mes souvenirs sont encore flous. Jouir de ces moments aurait été merveilleux. Mais hélas ma vie de supporteur n’est pas vraiment un conte de fée ! C’est à la fois un mélange de peines et de bonheur.
Quand j’essaie de me rappeler de certains détails, j’avoue que je suis parfois accablé par les souvenirs.  J’ai failli succomber au désespoir. L’attente a été longue. J’ai la plupart du temps égrené un chapelet de plaintes épouvantes. Attendre dix sept ans sans trophée, c’est insoutenable. Surtout quand on s’appelle Marseille. Un tel club, vu les moyens injectés et cet incroyable public, doit jouer les premiers rôles. Si on respecte la logique bien évidemment. 


Plusieurs fois, j’ai eu également envie de pousser un soupir de résignation.  Etre supporteur de l’OM est parfois un supplice : toujours pris dans les fantasmes de l’insomnie lors des soirs de défaite (comme cette finale perdue face à Parme), appétit coupé, recrutement en bois, etc. Quand Marseille perd, mon visage affiche une expression de profonde tristesse. Cette sorte d’air de naufragés perdus. En tout cas, tout était souvent fait pour me décourager. Mais ma passion pour l’OM est trop forte. Comme les Lyonnais dans leur folle moisson, j’aurais souhaité avoir le cœur gonflé de joie.
Voir Marseille perdre déclenchait souvent le rire sonore de mes amis devenus mes ennemis le temps d’un match.  De très bons joueurs se sont succédé dans la Canebière, n’empêche le succès tardait toujours à se dessiner. Ribéry, Drogba, Nasri, malgré leur talent, aucun n’a réussi à ramener un trophée et mettre fin à cette infernale disette.  De nombreux présidents aussi. Mais comme le dit l’adage : « Tout vient à point à qui sait attendre ». Dassier et Deschamps ont su profiter du travail colossal abattu par Diouf et Gerets. Heureusement aussi que Valbuena et Ben Arfa ne sont pas partis. Mis à la cave lors de la première partie de saison, ils ont énormément contribué à ce titre de champion de France. Sans oublier la Coupe de la Ligue. Autour de moi, c’était silence radio. Je n’essuyais plus de moqueries.
Peu importe ce qu’il va se passer, je porterai toujours l’OM dans mon cœur.
Allez l’OM

Texte: Fada OM
CP: C. Menier



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